Dans cet épisode, découvrez le parcours fascinant du chef d’escadron Philippe Sebah, pilote d’hélicoptère en gendarmerie, commandant la section aérienne de Chamonix‑Modane. Avec plus de 7 500 heures de vol, il incarne l’alliance parfaite entre maîtrise du pilotage et engagement au service du secours en montagne.
😎 Une formation exigeante et une qualification hors norme
Philippe Sebah est un pur produit de la gendarmerie, avec 33 ans d’ancienneté, dont 27 ans de vol. Après sa formation initiale à Dax, Amiens et Briançon, il a accumulé entre 700 et 1 000 heures de vol montagne – l’équivalent de 5 à 8 ans de carrière –, avant d’être affecté sur Chamonix, la « Mecque du secours en montagne » 🚠.
Sa machine de prédilection ? L’EC‑145, redoutable sur les reliefs alpins, avec les contraintes de densité d’air et de performance maximale à plus de 3 000 m d’altitude. Qualifié sur Ecureuil et EC‑135, il forme aussi d’autres pilotes à ce vol très technique, où la dissociation d’attention est essentielle : piloter et coordonner une mission complexe en altitude.
🧩 Missions variées : secourir et soutenir les forces
La section aérienne de Chamonix n’est pas seulement au service du PGHM ; elle intervient pour toutes les unités : brigades territoriales, GIGN, RAID, PSIG, brigades nautiques, etc. Environ 70 % de leur activité est consacrée au sauvetage, principalement à Chamonix où affluence estivale et estivale riment avec accidents. Le reste du temps, ils participent à des opérations de sécurité publique, de lutte contre la criminalité ou d’intervention d’urgence. 🚨
Chaque alerte déclenche un briefing éclair, une coordination redoutablement efficace entre pilote, secouristes, médecins et mécaniciens. Basée sur la confiance et l’expertise, cette organisation permet de voler au‑delà des limites techniques, tout en maintenant un calcul minutieux des risques.
🎙️ Pourquoi devenir pilote hélico en gendarmerie montagne ?
- Passion & persévérance : Ce métier exige une motivation authentique, un goût pour la montagne et une exigence professionnelle.
- Capacités cognitives : Il faut savoir gérer plusieurs tâches simultanément (radio, pilotage, analyse) – compétence testée lors de la sélection.
- Rigueur & humilité : On apprend tout à chaque étape : formation, pertes, décisions, pour accepter ses limites, passer les sélections, évoluer.
Et bien entendu, c’est un vrai métier de service, sans primes de risque, mais avec la solde à l’air, et un avantage retraite pour les missions aériennes (1 heure = 3 jours cotisés). Un rythme intense, des astreintes, de la fatigue, mais aussi adrénaline, autonomie et solidarité sont au cœur d’une mission qui donne du sens 💪.
📚 Ressources pour aller plus loin
- 📝 Article dédié sur le PGHM dans le numéro 2 du magazine Défense Zone (commande ici)
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