Dans ce nouvel épisode du podcast Defense Zone, nous partons à la rencontre du brigadier Clément, jeune engagé du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) basé à Tarbes. À travers son témoignage, il nous plonge dans l’univers singulier du pilote de char AMX 10 RC, une fonction exigeante au cœur de l’arme blindée cavalerie. Entre ses premiers pas dans l’institution, ses stages de formation, son déploiement en Martinique et sa montée en compétence technique, il partage avec sincérité son parcours et ses ambitions.
Engagé à 18 ans avec un bac technique en poche, Clément commence par une formation au CFIM de Caylus puis à l’école des troupes aéroportées de Pau, où il obtient le brevet parachutiste. Très vite, il est projeté pour une mission de courte durée dans les Antilles. Ce premier départ lui permet de mettre en pratique ses acquis dans un contexte opérationnel, en étant prépositionné pour faire face à d’éventuelles catastrophes naturelles.
🪖 Un métier de rigueur et de technicité au sein de l’arme blindée cavalerie
Clément est ensuite affecté au 2e escadron, où il devient pilote de char AMX 10 RC, un véhicule emblématique de l’armée de Terre française. Il découvre la réalité du métier de cavalier, qui repose sur une relation étroite entre l’homme et sa machine. Savoir conduire, entretenir et intervenir en autonomie sur son engin, notamment dans un contexte de combat, exige un haut niveau de technicité. Clément insiste sur la nécessité de bien connaître son blindé, qui devient à la fois un moyen de transport, une arme et un poste d’observation.
Avec un grade de brigadier obtenu à la suite d’une formation générale élémentaire (FGE) rigoureuse, il accède à davantage de responsabilités. Aujourd’hui pilote du chef de peloton, il mesure l’exigence de sa fonction et l’importance de l’expérience avant d’envisager une évolution vers un poste de sous-officier.
Son message aux jeunes intéressés par l’armée est clair : tout le monde peut progresser. L’engagement militaire offre un cadre structurant, un accompagnement à tous les niveaux, et la possibilité de se révéler en dépassant ses limites. Même pour ceux qui ne souhaitent pas faire carrière, les compétences acquises sont transférables dans le monde civil.
