Dans ce nouvel épisode de Defense Zone, le colonel Eric, chef de groupement à la Section technique de l’armée de Terre – STAT TAP, dévoile les dessous du parachutisme militaire. Il nous emmène dans l’univers des expérimentations, des innovations et des équipements conçus pour les chuteurs opérationnels, un monde rare et hautement technique. Découvrez cet échange sur Defense‑Zone.com et sur votre plateforme podcast préférée.
🔧 Rôle complexe : entre armement, expérimentations et coordination
La STAT, forte de 600 spécialistes répartis entre Versailles et Satory, pilote la chaîne depuis l’expression des besoins jusqu’à la validation des équipements destinés aux forces : génie, transmissions ou troupes aéroportées. Le groupement TAP, dirigé par le colonel Eric, se distingue par sa mission transverse : il conçoit des équipements partagés entre l’armée de Terre, la Marine, l’Armée de l’Air et les forces spéciales, en coordination notamment avec le CEAM (Centre d’études aériennes) — un véritable travail interarmées. En complément, la STAT collabore étroitement avec la DGA pour formaliser les besoins, les traduire en spécifications et tester les prototypes : parachutes, plateformes de largage, garnitures, voiles hémisphériques ou ailes de commando, lames de chuteurs…
🧪 Sécurité, innovation et collaboration avec l’industrie
Le parachutisme à la STAT TAP, c’est aussi une culture de l’expérimentation encadrée : filtres successifs (analyse, test mannequin, essais DGA) avant l’intervention de la STAT associée à la procédure MANOPS pour naviguer dans des contextes non standardisés (charges lourdes, caméras, gaine…).
Le colonel Eric insiste : mieux vaut intégrer la section en amont du développement industriel, plutôt qu’en aval, pour optimiser les performances et éviter les surprises techniques. Il évoque un incident survenu à 1 000 m de haut où une gaine de 60 kg mal éjectée a permis de corriger les mécanismes de délestage : preuve concrète de l’importance de retours terrain.
La expertise de la STAT est reconnue par les industriels : le groupe Safran a dû adapter ses parachutes militaires aux contraintes de vitesse et d’altitude, parfois en revisitant les normes civiles (TSO), et le manchonnage BTP a été retravaillé pour les besoins aéroportés : un nécessaire ajustement de la règlementation pour garantir la sécurité des opérateurs.
📌 Pour aller plus loin
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Plongée dans la STAT TAP : innovations, expérimentations et sécurité du parachutisme militaire avec le colonel Eric.
